La levée de fonds nous le savons permet un financement extérieur non bancaire auprès d’investisseurs.
De nombreux avantages
Avec une levée de fonds, il n’y a pas de notion de remboursement du capital emprunté ni d’intérêts liés. Les investisseurs se rémunèrent sur les plus-values réalisées lors de la revente de leurs participations. La levée de fonds ne nécessite pas d’apport de garanties personnelles de la part de celui qui la reçoit.
La société n’a pas de dettes envers ses investisseurs, et la levée de fonds renforce les fonds propres de l’entreprise. En termes de bilan financier, et de perception comptable de l’entreprise, l’impact d’une levée de fonds est très positif.
Lever des fonds Au-delà de doper la croissance et de financer l’innovation, la levée de fonds est aussi un acte symbolique : elle pose les ambitions d’une jeune pousse – surtout si le montant est élevé – et attire l’attention dans l’écosystème.
De plus en plus contraignante
Mais ce modèle fait de moins en moins l’unanimité. En février, Guillaume Moubeche, le patron de Lemlist, une start-up qui a développé un outil permettant de réaliser des campagnes de prospection par e-mail automatisées et personnalisées, a fait le buzz en publiant une vidéo dans laquelle il assurait avoir refusé une levée de fonds de 30 millions d’euros, dont 15 millions destinés directement aux trois cofondateurs. Il voulait démontrer que la notion de réussite d’une start-up ne doit pas être seulement liée à la taille des levées de fonds.
A ses yeux, les jeunes pousses doivent d’abord se concentrer sur leur produit, son positionnement sur le marché et développer leur chiffre d’affaires, avant de songer à un éventuel financement.
Pour en savoir plus, consulter : https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/financer-sa-creation/0610622200407-lemlist-partoo-germinal-ces-startups-saas-qui-ne-levent-pas-de-fonds-342622.php